Le célèbre tissage Jacquard doit son nom à l'inventeur d'un métier à tisser du IXe siècle : Joseph Marie Jacquard. Il combina de nombreuses cartes perforées, en séquence, pour produire des motifs complexes en confection de tissus. Actuellement, le jacquard reste une grande référence dans l’univers de la mode. Mais nombreux sont aussi les gens qui désirent actuellement maitriser la technique. Voici donc quelques conseils pratiques à ce sujet.
Les caractéristiques de la technique
La technique jacquard se caractérise par la répétition de motifs géométriques de différentes couleurs. Une technique avec laquelle on peut faire des dessins de fond, des cadres ou d’autres types de formes. Pour réaliser de grands motifs, il est conseillé de les faire en tissant et en changeant de couleur. Par contre, si on veut ajouter quelques petits détails, il est conseillé de recourir à de fausses broderies. Les motifs de points jacquard sont réalisés en tricotant au point jersey et en suivant un motif de points. Notamment des motifs comptés en deux couleurs ou plus. La technique la plus connue est celle dite norvégienne. Cette technique consiste à préparer une pelote de chaque couleur. Une technique qui consiste à tisser normalement et à changer de couleur chaque fois que le dessin l'exige.
Le processus d’élaboration du jacquard
L’élaboration de cette technique se fait essentiellement en changeant de couleurs à chaque tour suivant un motif. Il est possible que l'on tricote le même tour avec des fils de couleurs différentes. Pour cela, il faut être attentif à certains points. Par exemple, il faut créer de petits écheveaux avec les différentes couleurs que nous utilisons afin de faciliter leur utilisation. En effet, si on utilise des pelotes entières, il est très probable qu'elles s'emmêlent entre elles. On doit également entrelacer les brins de différentes couleurs au fur et à mesure que nous les utilisons. Et ce, afin d'obtenir un revers plus harmonieux. On doit aussi faire attention à ne pas mettre trop de tension dans le fil lors du tissage. Cela est indispensable pour obtenir un tissu final uniforme. Mais aussi pour que les joints colorés ne soient pas visibles. Il faut aussi terminer les joints avec des nœuds et cacher les extrémités entre les mailles à l'envers. On ne doit pas avoir peur de couper le fil et de le joindre en utilisant des nœuds d'une autre couleur. Surtout si on utilise une aiguille circulaire, car il n'y a pas d'autre solution possible. Enfin, on devrait aussi toujours utiliser un point jersey pour que les dessins soient beaux et aient une visibilité maximale.
Ne pas laisser de côté le design
Pour obtenir un très bon résultat, il faut également mettre l’accent sur le design. En effet, outre la difficulté technique, la clé du point jacquard réside dans la complexité des motifs à réaliser. Plus il y a de détails et de frettes, plus le résultat est meilleur. La cause en est sûrement les jeux géométriques presque hypnotiques de ses dessins typiques. Dans ce contexte, le choix des motifs et des dessins peut aussi poser problème. Cependant, il existe maintenant plusieurs patrons qu’on peut utiliser comme base afin de réaliser ces détails. Cela nous permet alors d’adapter notre tricotage de différentes manières. Et notamment pour réaliser des détails entièrement personnalisés.
Comment choisir le bon matériau ?
Le choix de matière est aussi une étape cruciale pour réaliser un bon tricot. Voici donc quelques conseils pour se permettre de choisir le bon matériau. Il ne convient pas d'utiliser de la laine épaisse. On peut obtenir de meilleurs résultats de lavage et de texture en utilisant plusieurs brins de moindre épaisseur. Pour réaliser des mélanges exclusifs, différentes matières doivent être utilisées. Par exemple, de la pure laine mérinos, du coton, de la soie, de la laine industrielle… Lors du tricotage, les différents fils doivent être enroulés séparément. Et ce, en les incorporant un à un pour former la pelote du mélange. Il faut également les relancer au moins trois fois. Cela empêche une couleur de dominer une autre. En utilisant des matières très souples (angora, mohair, alpaga…) il est préférable d'ajouter au ton un brin de laine industrielle, ou à défaut du fil à coudre. Cela donne du maintien au vêtement. L'avantage du fil à coudre est qu'il existe d'innombrables couleurs.